Alleluia
Choeur – tierces – secondes – basses
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La richesse patrimoniale de Santa Reparata di Balagna vous est présentée ici avec ses églises, ses lavoirs et fontaine, ses jardins ancestraux et autres bâtisses seigneuriales ou villageoises…
Au cœur du village l’église paroissiale dédiée à San Roccu petit bijou de style baroque, paraît s’incruster parmi les maisons aux bâtis anciens groupées autour.
La façade a été restaurée en 1995, selon une technique millénaire consistant à couvrir le mortier encore frais de lait de chaux. Son toit a été refait en 2004.
Les décors intérieurs, riches et typiques de la période baroque sont en « Stucco lucido ». Cette technique très ancienne pratiquée par les Phéniciens, a été reprise par les maîtres Italiens à partir du XVIème siècle.
Dans le cadre de la restauration actuelle une découverte exceptionnelle est « révélée »!
Sous de nombreux repeints, l’équipe d’Ewa Poli, restauratrice d’art, a eu la grande surprise de dégager sur deux pilastres une signature et deux dates : Philippe Firenze de Lugano 1760, 1766. chose rare de la part d’artistes stucateurs.
Mais qui est ce Magister Philippe Firenze de Lugano ?
C’était un Maitre maçon, stucateur (confirmé par Jean Christophe Liccia). Avec son équipe, il a construit la chapelle Santa Lucia de Brando et il a participé à la construction du clocher et de la sacristie de Tomino. Cette découverte nous permet de dire qu’il était aussi peintre décorateur qui utilisait la technique du Stucco lucido.
Les travaux de restauration de 188 000 € ont été subventionnés par la CTC, le Conseil départemental de la Haute Corse, la commune et l’association Inseme per Occiglioni à hauteur de 15 000 €.
Avec le Dio Salve Regina
Sans que ce soit péjoratif ce plan n’est en rien all’moderna. Si la structure n’a pas étéLe plan all’antica
La façade antérieure au Concile de Trente, n’a jamais été traité ultérieurement en frontispice baroque. Absolument plane, sans pilastre pour la rythmer.Le frontispice
Au milieu du XIXème siècle. Le campanile à cinq étages, surmonté d’un petit dôme aménagé de baies et décoré de 4 volutes, est érigé. Lors de son voyage Ferdinand Gregorovius (1855) écrit que la façade est blanche, que le campanile est neuf, que le maitre Autel de style baroque a beaucoup d’ornements avec au dessus une inscription : « Santa Reparata prie pour ton peuple». L’autel de la chapelle coté sud, dédié à la Santissima Vergine del Carmine, plus tardif, date du début du XIX ème Le fronton de la façade occidentale a été construit à la fin XIX ème (photo de l’église en 1884)
En 1936, O-F Tencajolo (1936) dans chiese di Corsica « A la place d’un ancien autel de Santa Catarina martyre on trouve une stèle qui rappelle les noms des jeunes gens de Santa Reparata morts à la guerre ces noms glorieux sont entourés de couronne et d’inscriptions pieuses. L’autel majeur très beau avec ses colonnes di stucco aurait été construit en 1855 et la chapelle de Notre Dame du Mont Carmel en 1856. »
En 823, un oratoire dédié au culte de Santa Reparata fut construit par le comte Boniface de Toscane chargé par le pape Pascal I° de visiter la Corse.Le roman se développe sous influence pisane…
« C’est dans les dernières années du XVIe siècle et le tout début du XVIIe que l’on construisit plusieurs autels privés, dédiés à San Michele Arcangelo, Sant’ Agata et Santa Caterina, tous édifiés en une poignée d’années. Ils étaient la possession de plusieurs familles (…) essentiellement Fondacci, Fabiani et Liccia pour les plus connues. Un autre autel apparaît à partir du milieu du XVIIe siècle ; il s’agit de celui des Ames du Purgatoire, dévotion qui était couplée à celle du Rosaire (le tableau dans l’église représente les deux cultes). L’essentiel des dons était, durant la première moitié du XVIIe, sont consacrés à la confrérie et au couvent des Capucins qui furent alors construits et décorés. )» En 1616, la paroisse comptait 900 âmes. ce qui en faisant après Bastia et Ajaccio, l’une des plus peuplée de Corse. On a rajouté aux 3 autels existant déjà, L’autel Baptiste est cette fois décent et « assez bien peint ». un nouvel autel dédié à sainte Agathe, est venu s’ajouter à ceux de 1587. L’autel de saint Jean est sous le juspatronat de la famille Martini et bénéficie d’un leg perpétuel pour asurer son fonctionnement ; celui de saint Agathe est passé sous le juspatronat de la famille Fabiani. De nombreux autels sont apparus celui de la Nativité entretenu par la population ; celui de sainte Catherine d’Alexandrie, sous le juspatronat des Ambrosini ; celui du Rosaire ; celui de saint Michel Archange et, enfin celui du Purgatoire. La structure de l’église et jugée très belle. Cette visite atteste la présence « l’oratoire de Sant’Antonio et il est demandé que les statuts de cette confrérie soient validés sous 6 mois sous peine qu’ils ne soient déclarés nuls et invalides » L’autel en bois des confrères de Santa Croce n’existe plus En 1698 « Le corps de l’église est beau. Il y a une sacristie. 7 autels avec le maitre autel, l’Autel St Jean Baptiste, Autel de la Vergine del Rosario, l’Autel Sant’ Agata, celui de San Michele Archangelo, l’autel de la Vierge et enfin l’autel de Santa Catarina. L’église possède une chapelle dédiée à la très Sanctissimae Verginis Maria del Suffragio. En 1761, l’église à sept autels. Il visite également la cazassa [confrérie] di sant’Antonio qu’il trouve excellemment tenue, un oratoire San Rocco à Occiglioni et un oratoire de l’Annonciation à Palmentu . La Visite apostolique précise que l’autel majeur est désormais pourvu d’indulgences mais que tous sont misérablement ornés. L’autel de sainte Agathe est désormais sous le juspatronat des Giuseppi qui se sont joint au Fabiani ; celui de sainte Catherine d’Alexandrie est passé sous le juspatronat des Antonelli.Le baroque flamboie…
Visite baroque
à suivre
La 5 ème chjama qui a été organisée le samedi 1er mars a permis de rendre le chemin de Campia à Piazzaghjola (500 mètres) praticable et ouvert à la promenade piétonnière. On peut réaliser maintenant le travail qui reste à accomplir sur les murs latéraux (restantes et murets sur l’aval). C’est un important travail de spécialistes que l’association ne peut mener seule. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé à Charlotte Peyronnenc *,venue aussi pour nous donner un coup de main, d’estimer, sur la base de ce chantier overt, le coût global de la restauration des murets et des restanques sur la totalité de sentiers (8 km), par des murailliers caladeurs (hors opérations d’ouverture des sentiers proprement dites qui restent à évaluer par l’ARSM).
J’ai également demandé à Charlotte d’estimer deux autres opérations de pavages conséquentes : le sentier de la source Campia et celui de Palazzi à Aghja purcella fortement détérioré et quasiment impraticable sur une cinquantaine de mètres en raison des crevasses provoquées par le ruissellement de pluies.à cet endroit.
Ces estimations permettront à CAPI/ACCESS et ISSEHO (cf convention en et compte rendu de la réunion du 21 février sur le site sur le site U CIRCULU) de chercher les sources de financement pour réaliser ces opérations d’ouverture et de restauration de notre patrimoine vernaculaire Sur ce plan, Barthélemy Colombani a récemment fait part à Stéphane Raffi quela fondation du patrimoine dont il est le délégué envisageait de participer au financement de notre projet dans le cadre d’un soutien aux entreprises agissant dans de l’économie sociale et solidaire, comme l’ARSM dirigée par Stéphane.
Pierre Poli, adjoint au maire de Santa Reparata ajoute que la commune envisage un classement des sentiers du fiuminale en « sentiers de randonnées » et faire une dem
ande subvention auprès du Comité Massif de la CDC.
Ces informations sont de bonne augure pour la réussite du projet, charge à ISSEHO de les « mettre en musique, au bon rythme » pour éviter toute cacophonie et dispersion en la matière.
Quoiqu’il en soit il y aura toujours du travail pour l’association car les opérations effectuées par des spécialistes murailliers caladeurs s’accompagneront de séances de formation « à la pierre sèche » à l’intention des bénévoles. Il est évident qu’il ne s’agit pas de sous traiter l’ensemble du projet de renouveau du fiuminale du Giovaggio mais de s’approprier, par là même, un savoir faire pour être en mesure d’assurer en toute autonomie l’entretien de ce patrimoine vernaculaire comme savait le faire nos anciens.
Au cours de cette chjama nous avons eu la visite de Murielle Poli, maître de conférence à l’université de Corte qui réalise un travail sur les chjame et operate (travaux collectifs volontaires et bénévoles d’entraide ou de solidarité) telles que les anciens les pratiquaient et que notre association pratique encore !
Comme on le voit ces chjame servent aussi à passer de l’information que je vous invite à retrouver sur le site U Circulu et sur Facebook
Les prochaines chjame auront lieu les samedi matin le 29 mars, le 26 avril et le 24 mai.
Toutes les chjame sont bien sûr ponctuées par de sympathique spuntinu.
A bientôt et merci à tous pour votre engagement
Pierre-Paul
(*) fondatrice de l’entreprise « Qui vient de de la pierre », membre de notre collectif (Cf convention)
Terres de mes racines
Terres de mes racines devait constituer un seul ouvrage en trois volets : Tarre tralasciate, Tarra feconda et Tarra eterna . Mais les « choses » ne se passent pas toujours comme on le souhaite car je n’ai pas trouvé d’éditeur pour ce faire.
Nonobstant ce fut un mal pour un bien car ma rencontre avec René Bourgeois, aquarelliste, s’est traduite par la réalisation de Tarra eterna – Kallistéidoscope qui constitue une oeuvre pittoresque que mon ami peintre avec ses aquarelles inspirées a su nourrir davantage mon imaginaire.
Le recueil est aujourd’hui en librairie en France et sur internet. Vous pouvez aussi en consulter un extrait sur le site U Circulu. Le produit de la vente de ce recueil est au profit de l’Association de la vallée de Palazzi pour son action de préservation du patrimoine dans le fiuminale du Giovaggio.
Le succès de Kallistéidoscope, l’appétit venant en mangeant, avec René nous travaillons à une version « aquarellisée » de Tarra feconda qui devrait s’intituler Cucina paisana – di a tarra à u piattu [ Cuisine paysane – de la terre à l’assiette ] dans un contexte, moins familial, enrichi de recettes de Santa-Reparatae voire de la cité paoline –débouché naturel et économique des jardins de Palazzi que constituaient autrefois u fiuminale du Giovaggio.
Néanmoins pour ne pas laisser sur leur faim tous ceux qui, par l’odeur alléché de mon projet de livre de recettes familiales corses, attendent avec impatience sa sortie, je me vois dans l’obligation de répondre à leur attente, en imprimant la première version de Tarra feconda en un tirage limité à cen texemplaires réservés à la famille et aux amis, et qui disponible maintenant sur le site U Circulu en version PDF.
Tarre tralasciate,
Terres vaines ! Peut-on imaginer un mieux-vivre ensemble dans u Fiuminale di u Giovaggio-Palazzi en Balagne, en développant un modèle économique alternatif autonome d’autosuffisance alimentaire ?
Ce manifeste est un essai sur les Terres de mes racines à la recherche de clés pour un monde plus campadoghju, afin d’aborder un avenir dont on ne peut augurer s’il sera pire ou meilleur, mais il est sûr qu’il devra s’adapter aux crises qui émergent comme autant d’ultimatums.
On trouvera dans cet article l’ensemble des actions et informations réalisées dans le cadre du projet : Chjame, comptes rendu de réunion ISSEHO, convention CAPI/ACESS…
La 5 ème chjama qui a été organisée le samedi 1er mars a permis de rendre le chemin de Campia à Piazzaghjola (500 mètres) praticable et ouvert à la promenade piétonnière. On peut réaliser maintenant le travail qui reste à accomplir sur les murs latéraux (restantes et murets sur l’aval). C’est un important travail de spécialistes que l’association ne peut mener seule. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé à Charlotte Peyronnenc *,venue aussi pour nous donner un coup de main, d’estimer, sur la base de ce chantier overt, le coût global de la restauration des murets et des restanques sur la totalité de sentiers (8 km), par des murailliers caladeurs (hors opérations d’ouverture des sentiers proprement dites qui restent à évaluer par l’ARSM).
J’ai également demandé à Charlotte d’estimer deux autres opérations de pavages conséquentes : le sentier de la source Campia et celui de Palazzi à Aghja purcella fortement détérioré et quasiment impraticable sur une cinquantaine de mètres en raison des crevasses provoquées par le ruissellement de pluies.à cet endroit.
Ces estimations permettront à CAPI/ACCESS et ISSEHO (cf convention en et compte rendu de la réunion du 21 février sur le site sur le site U CIRCULU) de chercher les sources de financement pour réaliser ces opérations d’ouverture et de restauration de notre patrimoine vernaculaire Sur ce plan, Barthélemy Colombani a récemment fait part à Stéphane Raffi que la fondation du patrimoine dont il est le délégué envisageait de participer au financement de notre projet dans le cadre d’un soutien aux entreprises agissant dans de l’économie sociale et solidaire, comme l’ARSM dirigée par Stéphane.
Pierre Poli, adjoint au maire de Santa Reparata ajoute que la commune envisage un classement des sentiers du fiuminale en « sentiers de randonnées » et faire une demande subvention auprès du Comité Massifde la CDC .
Ces informations sont de bonne augure pour la réussite du projet, charge à ISSEHO de les « mettre en musique, au bon rythme » pour éviter toute cacophonie et dispersion en la matière.
Quoiqu’il en soit il y aura toujours du travail pour l’association car les opérations effectuées par des spécialistes muralliers caladeurs s’accompagneront de séances de formation « à la pierre sèche » à l’intention des bénévoles. Il est évident qu’il ne s’agit pas de sous traiter l’ensemble du projet de renouveau du fiuminale du Giovaggio mais de s’approprier, par là même, un savoir faire pour être en mesure d’assurer en toute autonomie l’entretien de ce patrimoine vernaculaire comme savait le faire nos anciens.
Au cours de cette chjama nous avons eu la visite de Murielle Poli, maître de conférence à l’université de Corte qui réalise un travail sur les chjame et operate (travaux collectifs volontaires et bénévoles d’entraide ou de solidarité) telles que les anciens les pratiquaient et que notre association pratique encore !
Comme on le voit ces chjame servent aussi à passer de l’information que je vous invite à retrouver sur le site U Circulu et sur Facebook
Les prochaines chjame auront lieu les samedi matin le 29 mars, le 26 avril et le 24 mai.
Toutes les chjame sont bien sûr ponctuées par de sympathique spuntinu.
A bientôt merci à tous pour votre engagement
Pierre-Paul
(*) fondatrice de l’entreprise « Qui vient de de la pierre », membre de notre collectif (Cf convention)
Cet ouvrage se propose de présenter le « Manifeste pour le renouveau du fiuminale du Giovaggio » visant à réhabiliter un territoire post-rural sinistré situé au cœur de la Balagne, en Corse, sur la commune de Santa-Reparata-di-Balagna.
Comprendre le déclin brutal de la ruralité qui a entraîné la poussée fulgurante d’une urbanisation spéculative et brouillonne.
Dénoncer ses conséquences environnementales (incendies et inondations) qui accroissent la dangerosité de ce bassin de vie, hier, aujourd’hui bassin de risques d’inondations.
Le projet s’inscrit dans la politique de la commune en vue d’entreprendre un rééquilibrage entre ruralité et urbanisation dont les objectifs sont définis dans trois textes réglementaires fondamentaux : le Plan local d’urbanisation (PLU), le Document d’objectif agricole sylvicole (DOCOBAS), la Zone agricole protégée (ZAP) en vue de lutter contre la spéculation foncière.
Dans ce cadre l’Association de la vallée de Palazzi agit, en toute autonomie, dans une démarche écocitoyenne qui regroupe les habitants de ce territoire.
Agir pour réduire les risques d’inondations et d’incendies en restaurant les sentiers dans leurs fonctions écologiques connexes : maîtrise de l’écoulement des eaux pluviales et freiner la propagation des feux. Et permettre, surtout, ainsi l’accès à l’ensemble des vergers et jardins ancestraux pour remettre en exploitation ce terroir nourricier aujourd’hui en friche et inculte.
Agir pour restaurer un chemin de l’eau ancestral constitué d’une infrastructure de puits, de bassins et de sentiers interconnectés. C’est un patrimoine vernaculaire remarquable qu’il faut absolument préserver et par la même profiter de cette ressource en eau dans le cadre du développement d’une agriculture de proximité.
Agir pour préserver cette trame verte et bleue que constitue le fiuminale du Giovaggio en le préservant de toutes spéculations immobilières et artificialisation des sols, et la consacrer pour longtemps à une agriculture nourricière de proximité qui était sa vocation originelle.
Changer la donne : ce micro-territoire en a le potentiel pour un mieux vivre ensemble dans un bassin de vieréhabilité pour un mondu più campadoghju, un monde plus enviable.
Campia est situé au abords de la D13 dans u fiuminale di u Ghjuvaghju, il y coule une source qui a désaltéré tant et tant de de Pastori et de Ghjardinieri et de nombreux Lisulani qui venaient remplir leur dame-jeanne, autrefois. C’est un lieu emblématique de l’association qui s’y réunit tous les ans dans le cadre d’une d’une Chjama pour l’entretenir ainsi que les sentiers qui y mêne.
Jusqu’au XVIIIè siècle, en Corse, l’organisation agro-pastorale constituait le socle du mode de vie d’un peuple de bergers et d’agriculteurs, u circulu formait, autour du village, une ceinture maraîchère vital où tout l’art de vivre ensemble a développé un patrimoine agricole et vernaculaire propre à cette île mais s’inscrivant pleinement dans le développement culturel de la civilisation méditerranéenne – Mare Nostru – qui l’a pourtant bien souvent malmenée…
Ce site est ouvert à tous ceux qui agissent dans leur cadre de vie pour la préservation du patrimoine dans toutes ses acceptions : matériel et immatériel, culturel et environnemental, agricole et gastronomique…
Ce site regroupe les initiatives individuelles, en groupe, en association ou au sein d’une collectivité territoriale réalisées à Santa-Reparata-di-Balagna, en Haute Corse par
des actions et développés ou à venir ayant trait à défense et la préservation du patrimoine.